Arrivés à 5h30, une longue attente commence jusqu’à 10h30, heure du départ de notre trek. Après un petit déjeuner en compagnie d’un canadien et d’un couple franco allemand rencontrés précédemment, nous rencontrons notre groupe : Guillaume (français), Jordan (américaine), Milosz (canadien, rencontré à la Paz) et Ashleen (irlandaise vivant en Australie).

Nous partons alors avec Edgar, notre guide, à bord de son 4x4. Nous commençons par visiter le salar en lui même. A 3 650 m d’altitude, ce désert de sel occupant jusqu’à 12 500 km2 sur 120 m d’épaisseur est le plus vaste du monde. La présence de sel à cet endroit est due tout simplement au fait qu’il y a biiieenn longtemps, l’océan était présent ici. La tectonique des plaques jouant son rôle, l’océan a disparu mais pas le sel.

L’histoire passionnante de cette région donne aujourd’hui un lieu inédit, unique. Durant cette saison des pluies, une fine couche d’eau reste toute la journée offrant un reflet parfait. Ceci peut également offrir quelques désagréments car le salar est moins praticable et des endroits deviennent inaccessibles. Cependant, ce n’est rien comparé à cet effet miroir nous donnant l’impression que les montagnes et les voitures sont en lévitation. C’est immense, magique et absolument indescriptible.

Après un déjeuner dans un ancien hôtel de sel, au milieu de ce lieu magique où le ciel rejoint la terre, nous partons visiter le cimetière des trains. Il s’agit d’un endroit désertique où sont abandonnés locomotives à vapeur et wagons des trains utilisés dans les années 30-40. Aujourd’hui complètement rouillés, ils sont également désossés par les boliviens venus se servir pour leurs besoins personnels. Cela donne un paysage étrange, suspendu dans le temps.

Ensuite, nous contournons le salar pour rejoindre notre hôtel de sel. Après un stop changement de pneu post crevaison, nous voici arrivés dans notre habitation d’un soir pour un bon repas et une bière au quinoa.

Uyuni
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Dans la région, beaucoup de grèves ont lieu, menées par les pueblos locaux contre le gouvernement qui ne tient pas ses promesses. Notre chauffeur craint qu’ils ne bloquent la route d’entrée dans la réserve naturelle du salar, programme de notre deuxième journée.

Nous nous levons avant 5h afin de passer le potentiel point de blocage autour de 7h. Nous commençons donc notre journée avec cette crainte mais finalement tout se passe bien et nous commençons notre programme par différentes lagunes où nous voyons des flamants roses. Nous passons ensuite par le point de plus haut de notre journée à 4 700 m d’altitude, face à la montaña de siete colores. Nous arrivons dans el desierto de Siboli, où se trouve el árbol de piedra, sorte de pierre en forme d’arbre (avec un peu d'imagination). Absolument improbable.

Nous arrivons ensuite à la laguna colorada, teintée de rose et remplie de flamants roses, au milieu d’un paysage lunaire. Après cette dernière excursion de la journée, nous arrivons à notre campement, dortoir pour nous 6 à côté de la lagune.

Nous finissons la journée en enchaînant thé et café, jeux de cartes et bières puis dîner et enfin, encore jeux de cartes et bières.

Uyuni
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Ce matin, réveil à 4h30 afin d’aller voir les geysers. Il s’agit en réalité de fumerolles qu’il n’est possible de voir que le matin. Encore un paysage lunaire, dans la pénombre avec en fond le jour qui se lève tout doucement. Ceci est notre point le plus haut de à journée à 5 000 m d’altitude.

Nous partons rapidement afin de faire une escale dans les eaux thermales, y admirer le lever du soleil. Notre charmant petit groupe se baigne dans la piscine naturelle de 38 degrés, puis celle de 32 degrés, en repensant pour certains à ce séjour péruvien bolivien, des étoiles pleins les yeux !

Nous passons ensuite par el desierto de Salvador Dalí, appelé ainsi non pas parce que le peintre est venu ici, mais parce que les boliviens y voient la peinture bien connue des horloges (personnellement, nous cherchons encore...).

Ensuite, notre chauffeur nous laisse à la frontière chilienne. Il est alors déjà temps de dire au revoir à notre groupe avec qui nous avons passés de réels bons moments, simples et chaleureux. Puis, accompagnés de Milosz, nous passons la frontière chilienne avec cette sensation de fin de vacances entre amis, rencontrés pourtant 3 jours avant...

Notre périple bolivien s’arrête ici.

Uyuni
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