L’archipel d’Okinawa

Depuis Hiroshima, nous avons pris un vol direction Naha, capitale de l’archipel d’Okinawa, sur l’île du même nom. Le vol fut très japonais car nous sommes arrivés avec plus d’une demie heure d’avance (sur un vol de 2h, c’est pas mal !). De plus, des caméras nous permettaient de voir la piste lors du décollage et de l’atterrissage, c’était inutile, soit, mais inédit et marrant.

Bref, nous voici arrivés en été ! Il fait chaud et humide avec 30 degrés à l’ombre.

Nous prenons l’après-midi pour nous promener dans cette station balnéaire désuète et un peu déserte en ce samedi. Nous passons par le front de mer avec une plage plutôt jolie au départ mais le principe du « pas de place de perdue » a justifié la construction de deux autoroutes au dessus de l’eau. Surprenant ! Nous allons jusqu’au bout et tombons sur des aires de barbecues faisant rêver.

Ensuite, nous renouons avec l’activité en nous dirigeant vers l’une des rues les plus animées de la ville pour nous balader et y dîner, des sushis et sashimis, où le saumon était le meilleur de tous !

Étant sur un archipel, nous montons à bord d’un bateau afin d’aller voir une île sauvage. Nous nous décidons pour Zamami ! Le Japon est formé de plus de 6 000 îles, il y a donc de quoi faire.

A 2h de ferry de Naha, nous arrivons un dimanche après-midi dans un tout petit village désert. Nous avons peiné à trouver à manger et nous nous sommes finalement retrouvés dans le jardin d’une famille à attendre notre déjeuner en jouant avec les enfants pendant que les parents préparaient la nourriture. C’était familial et sympathique !

Nous avons ensuite marché jusqu’à l’une des plages les plus proches du village, Furuzamami, plage formée de sable et coraux blancs ainsi que d’une mer turquoise et transparente et à 25 degrés : une vraie piscine !

Nous sommes ensuite revenus dans le village pour arpenter les petites ruelles toutes parallèles et perpendiculaires entre elles. Un vrai quadrillage. Le bout du port, désert, offre une belle vue au soleil couchant avec vue sur les îles en face.

Pour notre deuxième jour sur l’île, nous voulions louer un scooter. Cependant, lors de l’édition du permis international de Martin, la personne n’a pas rempli correctement les cases et nous ne pouvons pas prouver que Martin a le droit de conduire un scooter. L’incompétence de l’administration française nous suit partout !

Nous nous lançons à l’assaut de l’île à vélo ce qui n’est pas une mince affaire ! Il fait 32 degrés à l’ombre mais il n’y a pas du tout d’ombre, et l’île est très loin d’être plate ! Nous peinons donc à arriver à l’extrême Est de l’île mais nous sommes récompensés avec la découverte de plages totalement sauvages. Cette partie de l’île n’est pas habitée et l’état des routes nous indique qu’elle ne doit pas non plus être très souvent visitée.

A marée basse, nous faisons trempette quelques instants puis nous remontons sur nos vélos pour revenir sur nos pas jusqu’au village principal qui est en réalité le seul vrai village de l’île. Nous y faisons une pause déjeuner avant d’aller de l’autre côté, pour s’y baigner sur une plage toujours aussi belle et pour monter difficilement jusqu’à un lookout offrant une vue magnifique sur les îles alentours. Nous continuons notre périple en retournant à la plage de la veille équipés de masques et tubas afin de nous adonner à notre nouvelle passion : le snorkelling. Les coraux et les poissons sont magnifiques, colorés et la mer translucide est un vrai bonheur.

Le soleil descendant, nous nous dirigeons vers une autre plage afin de continuer notre snorkelling mais avec des tortues cette fois !

Puis nous rentrons au village pour rendre nos bicyclettes du jour et pour dîner.

Notre ferry retour ne partant qu’à 15h, nous profitons encore d’une belle demie journée du chouette rythme de cette île, lent, souriant et ensoleillé.

Nous repartons vers notre plage favorite afin de revoir ce paysage magnifique. Une plage qui a tout ! Beauté, activité, presque personne ... le rêve !

Nous prenons ensuite un déjeuner local sur le port puis, après une petite glace rafraîchissante, nous montons à bord du ferry, direction Naha !

Après avoir déposé nos sacs, nous partons à l’autre bout de la ville afin de dîner dans un restau de sushis kaiten, réel nom des sushis « petit train », il est temps de l’apprendre !

Nous commençons notre journée par la visite du Château de Shuri, en limite de la ville et offrant un beau panorama sur celle-ci.

Ce château d’inspiration chinoise plus que japonaise est en travaux actuellement mais nous pouvons visiter l’intérieur et bien comprendre la différence par rapport à tous les autres châteaux / temples que nous avons pu visiter jusqu’à présent. L’intérieur blanc et épuré du style japonais est remplacé ici par du rouge et du noir. Beaucoup plus sombre et moins épuré avec des colonnes travaillées.

Nous déjeunons au pied du château à partons à l’extrémité opposée de la ville à bord du monorail qui passe au niveau des toits. Toujours aussi bizarre, une sorte de tram métro futuriste à unz dizaine de mètres du sol.

Nous visitons ensuite la base armée souterraine de la marine japonaise lors de la bataille d’Okinawa. Des images historiques et des textes nous en apprennent plus sur le fonctionnement de la base ainsi que sur le déroulement de la bataille. Nous descendons jusqu’à 20m sous terre et pouvons voir leurs conditions de vie.

Nous ressortons sous la chaleur écrasante et, après être passés par l’appartement, nous dînons à nouveau dans la rue principale et nous goûtons à deux spécialités locales. La première est Goya Champloo, premier met que nous trouvons terriblement mauvais. La seconde est un dessert dont on pourrait penser qu’il est à la framboise et à la mangue mais il est en réalité composé d’un biscuit sur lequel s’ajoutent deux crèmes, une à la patate douce violette et l’autre à la carotte. C’est doux et pas mauvais du tout !

Notre dernier jour au Japon nous permet de traîner dans la ville, de prendre le temps de faire des choses pratiques et pas très intéressantes comme des lessives !

Rien de bien intéressant à partager aujourd’hui. Nous passons une dernière soirée au rythme japonais dans un restaurant teppanyaki. Nous sommes autour d’une plancha et le chef cuisine devant nous en faisant des gestes improbables pour saler et poivrer nos plats. Un vrai beau moment !