Australie

Généralités

Population : évidemment très gentils. Les australiens peuvent commencer à discuter avec vous sans raison particulière, juste pour parler. C’est vraiment très appréciable, surtout venant de pays où nous étions abordés par pur intérêt. Le fonctionnement et le mode de vie ressemblent à celui des américains en majorité. La différence se voit plus dans leur côté hippie que nous retrouvons sur les côtes.

Nourriture : sans cuisine traditionnelle, ici il est possible de manger de la cuisine internationale. En revanche, il existe tout de même l’institution du barbuc ! Nous avons également goûté la Vegemite, pâte à tartiner vendue au rayon nutella et peanut butter. C’est absolument ignoble, et nous pesons nos mots ! Très salé, de couloir noire. Indescriptible !

Boisson : la bière, avec le barbuc of course. Ils ont également de belles vallées viticoles, offrant des vins légers, ensoleillés.

En van : 6 664 km

A pieds : 360 km

Phrase : « no worries, mate », expression abusivement utilisée par les australiens à tout bout de champ, presque une ponctuation. Les étrangers utilisent « it‘s ok » ce qui permet de savoir rapidement à qui on a à faire !

Australie

Sixtine

Coup de cœur : la Grande Barrière de Corail ! Des paysages sous-marins à couper le souffle. Que ce soit en plongée ou masque et tuba, c’était totalement inédit pour moi. C’est un endroit impossible à décrire et devant tant de formes et couleurs incroyables, je reste absolument sans voix. Nager au milieu de bancs de poisson est une expérience folle, comme si on en était devenu un, surtout que notre présence ne les dérange absolument pas. C’est un nouveau monde que j’ai découvert sous l’horizon bleu dont nous avons tant l’habitude.

Ce que j’ai aimé : la vie dans le van, vivre au rythme du soleil et être dehors rien qu’en ouvrant la porte. Encore au lit et avec le vent qui s’engouffre par les portes est une sensation de nature sensationnelle. La vie dans le van rime aussi avec non-organisation. Le programme était de rouler plus ou moins vers le nord. Le soir, nous n’avions qu’à prendre la carte et décider où nous allions passer la journée du lendemain, plage, nature ou ville. Ce sentiment de liberté, aller où notre envie nous emmenait, c’était vraiment génial. J’ai également beaucoup aimé notre croisière dans les Whitsundays. Être sur l’eau pendant 3 jours est une réelle chance. Se réveiller et commencer la journée par de tels paysages, c’est que du bonheur ! Enfin, j’ai adoré pouvoir parler anglais et pouvoir faire des vraies phrases, pas par mots clefs comme en espagnol.

Ce que j’ai moins aimé : sur une grande partie du voyage, les paysages étaient magnifiques mais pas réellement dépaysants. C’était assez déroutant car, après l’Amérique du Sud offrant chaque jour des paysages aussi époustouflants qu’inédits, j’avais presque l’impression d’être revenue en France. La perte des repères et du coup de « confort », c’est quelque chose de génial, voire indispensable dans un voyage. C’est un tout petit point négatif car c’était tout de même magnifique et je me rendais bien compte de ma chance.

Ce que j’ai détesté : les « round about », les ronds points. Conduire à gauche, on s’y fait assez rapidement mais pour les ronds-points, j’étais en panique totale et je n'ai jamais réellement pris le pli. Je ne regardais jamais du bon côté, me prenais régulièrement des trottoirs et il y avait des voitures partout. Finalement, quand on prend enfin le rythme c’est plutôt marrant mais ça ne devient jamais naturel. Pour traverser les routes en tant que piétons, les vieilles habitudes reprennent le dessus.

Ce qui m’a marqué : le nombre de kangourous écrasés sur la route, parfois de très gros ce qui pose question sur l’état de la voiture après le choc. Il y a ici 2 kangourous par habitant donc je m’attendais à en voir beaucoup mais pas autant en 2D !

Australie

Martin

Coup de cœur : la Grande Barrière de Corail. Même si ce n’était pas la première fois pour moi, je reste émerveillé par la beauté de ce lieu. Ça reste encore aujourd’hui l’une des plus belles choses que j’ai vu. C’est un endroit où tout est très coloré, coraux et poissons. On a du mal à imaginer la variété de poissons et coraux qu’il peut y avoir en dessous du niveau de l’eau.

Ce que j’ai aimé : retourner à Melbourne après 8 ans. C’était vraiment un bon moment de retrouver mes repères dans cette ville où j’ai adoré vivre et de les partager avec Sixtine à qui j’en avais beaucoup parlé. Visiter cette ville en tant que touriste était aussi nouveau car je n’avais jamais pris le temps de le faire la dernière fois.

Ce que j’ai moins aimé : Magnetic Island pour deux raisons. L’une parce qu’on pensait y trouver la plus grande réserve de koalas de la région sauf qu’on en a vu aucun. L’autre est dû au fait que tout le monde en parle comme une île paradisiaque et extraordinaire alors qu’elle m’a paru accessible et très touristique.

Ce que j’ai détesté : ce n’est pas propre à l’Australie car ça a commencé au Pérou mais c’est particulièrement flagrant ici avec la grande communauté de français en Australie grâce au Working Holiday Visa. Ce que j’ai vraiment détesté, c’est entendre des français dire à tout bout de champ qu’il y a « trop » de français en Australie alors que, comme les autres, ils sont ici pour profiter d’une opportunité et ne pensant qu’à eux, ils sont incapables de se rendre compte que le grand nombre de français prouve la chance que nous avons de pouvoir voyager ainsi et rester dans le pays pour y travailler pendant 1 voire 2 ans. De plus, quand ils estiment qu’il y a trop de français, évidemment ils ne se comprennent pas dans le lot. Du coup il y a trop de français mais ils ne sont pas de trop, eux ...

Ce qui m’a marqué : la Great Ocean Road, parce que c’était l’une des partie de l’Australie que je n’avais pas eu l’occasion de faire et à force d’en entendre parler, je suis content d’avoir pu conduire dessus.

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